Tatenda s’exclame: «Je suis déjà super excitée». «Quand le nouveau centre thérapeutique va ouvrir, je serai la réceptionniste qui accueille tout le monde, et je répondrai aussi au téléphone.» Tatenda est membre de L’Arche Harare, Zimbabwe; elle n’est pas la seule à attendre le mois de juillet avec impatience pour voir le centre ouvrir ses portes au public.
Time Baluwa, le responsable de la communauté, partage son enthousiasme: «Le Centre Thérapeutique permettra à des personnes en situation de handicap d’accéder à des services d’ergothérapie et de physiothérapie. 100 personnes environ viendront ici pour bénéficier de ces services et donc, pas seulement des membres de L’Arche, mais d’autres personnes, riches et pauvres, qui vivent dans les communes voisines. De cette façon, L’Arche se fait mieux connaitre, et plusieurs membres de notre communauté qui sont en situation de handicap, comme Tatenda, pourront trouver un emploi. Certains pourront être employés comme agents de service, ou assistants à la lingerie.»
Pour Time, cela fait partie d’une vision plus globale de l’engagement au niveau local: «une façon de s’engager est de faire de L’Arche un endroit de rencontre, une autre est notre programme d’immersion pour nos bénévoles. Nous n’avons peut-être pas beaucoup d’argent, mais nous devons quand même partager les richesses de L’Arche.»
