Connecté sur plus de 250 écrans, dans 38 pays et avec une foule de langues, contextes et cultures différents, le Festival L’Arche Light 2021 a ouvert les portes de communautés aussi éloignées les unes des autres que Punla, aux Philippines, et Bouaké, en Côte d’Ivoire. Chacune a apporté sa couleur, sa voix et son caractère particuliers à ce collage international en ligne.

Des membres des communautés, avec et sans déficience intellectuelle, ont fait équipe pour présenter les interventions principales. Sandrine, de L’Arche à Montpellier, en France, qui a présenté la session plénière, a dit plus tard: «Franchement c’était trop cool. Je m’étais pas attendu à voir le Monde comme ça devant nous. C’était un moment très fort pour nous deux. C’était une belle célébration.» Blandine, qui présentait avec elle, est d’accord: «On s’est bien amusé tout le long, on a même pris un énorme fou rire pendant la célébration, mais personnes nous a vues je crois!! Avec Sandrine, j’ai vraiment aimé voir tous les visages, en découvrir et reconnaître certains. On se disait ‘Regarde: là c’est Grasse, là Tegucigalpa, et là – Portia, Toinette et Tony…’»

Le Responsable International, Stephan Posner, ajoute: «Ce Festival est un laboratoire pour l’inclusion. Nous sommes encore loin du compte dans ce domaine, mais nous essayons.»

«C’est aussi un bon moyen d’accueillir la diversité extraordinaire qui existe à travers la Fédération, en reflétant la vie de L’Arche au Bangladesh, tout autant qu’au Canada, en Ouganda ou en Ukraine. Cela nous a rappelé que nous sommes mieux ensemble que séparés, mieux lorsque nous nous rappelons que nous partageons tous la même planète, mieux lorsque nous utilisons les compétences et les dons de chaque personne, quelles que soient leurs histoires, nationalités, capacités intellectuelles ou physiques.»